Une étude américaine a établi un lien entre l’utilisation d’un langage négatif sur Twitter et un risque accru de crise cardiaque.
Tweeter sous l’effet de la colère vous soulage peut-être mais c’est mauvais pour votre cœur. Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie et relayée par The Telegraph, un lien a été établi entre un langage négatif sur le réseau social et un risque accru de crise cardiaque.
Les chercheurs qui se sont penchés sur une série de tweets publiés en 2009 et 2010 ont ainsi relevé que les groupes où des mots comme "haine" étaient fréquemment tweetés enregistraient un taux plus important de mort liée à un accident cardio-vasculaire.
A l’inverse, selon les chercheurs, l’utilisation de mots à connotation positive comme "magnifique" ou "amis" semblaient avoir un effet protecteur.
L’utilisation d’un réseau social comme Twitter pour sonder l’état mental d’une population n’est pas une nouveauté. “Twitter permet d’obtenir les mêmes informations que celles des indicateurs sanitaires et démographiques, mais cela apporte une dimension supplémentaire," explique Gregory Park, chercheur au département de Psychologie. Les millions d’utilisateurs du réseau social partagent en effet chaque jour leurs pensées et leurs émotions.
Au-delà de ces découvertes, les scientifiques insistent sur la pertinence des informations fournies par les tweets, des données qui s’avèrent plus utiles que d’autres variables pour détecter les risques de maladies.
Avis aux trolls, qui passent leur temps à insulter les autres sur les réseaux sociaux : se défouler sur Twitter vous fait peut-être du bien à court terme, mais à long terme cela n’est pas forcément bon pour votre santé. Il vaut donc mieux tweeter sa rage avec modération.
Source : Europe1.fr
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