« Le PDG n’est pas mort ! Il est dans l’ère du temps. Et il ne mourra jamais ! », promet un cadre

Combattre pour la survie du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la province de l’Ogooué-Maritime en récupérant les positions perdues, tel est l’un des objectifs fixés par les cadres de l’ancien parti au pouvoir ce samedi, à l’occasion de la célébration différée de son 57e anniversaire.

Survivre, tel semble être le mot d’ordre du PDG. Ce 15 mars, à Port-Gentil, l’ancienne formation politique dominante a marqué son 57e anniversaire au siège provincial. Un rassemblement qui sonne comme une tentative de relance pour ce parti écarté du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à la suite du coup d’État du 30 août 2023.
Une autre vue de l’assistance
Ce congrès marquait donc une étape cruciale pour un PDG qui tente de renaître de ses cendres et de conserver sa visibilité sur l’échiquier politique national. Étaient présents lors de cette cérémonie le secrétaire général adjoint 3, les membres du bureau politique, du comité central, du conseil national, ainsi que de nombreux militants et militantes. Lors de son allocution, le secrétaire général provincial, Ferdinand Ndo Ella, a affirmé : « Le PDG n’est pas mort ! Il est dans l’air du temps. Et il ne mourra jamais ! »
En retrait depuis le coup d’État dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, ancien garde du corps d’Ali Bongo Ondimba, le PDG tente de préserver son influence. Fort de sa notoriété passée qui lui a permis de détenir de nombreux postes de pouvoir, le parti entend reconquérir les espaces politiques perdus, notamment au Parlement et dans les conseils locaux. « Le PDG est déjà en ordre de bataille. Et les militants sont prêts à affronter tous nos adversaires là où nos candidats se positionneront. Nous irons pour gagner », a insisté Ferdinand Ndo Ella.
Ferdinand Ndo Ella au cours de son discours
Pour mener à bien cette reconquête, les responsables locaux du PDG comptent sur la mobilisation des structures de base : 305 comités, 86 sections et 18 fédérations. Ils misent également sur la force militante de l’Union des femmes du PDG (UFPDG) et de l’UJPDG. Un défi de taille dans une province où plusieurs figures historiques du parti ont désormais rallié le camp du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
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