Présidentielle 2023 : Un ex baron du PDG appelle Ali Bongo et Jean Ping à se mettre hors jeu !
Alors que l’on ne se sait toujours pas si le match Ali Bongo vs Jean Ping sera de nouveau d’actualité lors de la présidentielle gabonaise d’août 2023, un ancien baron du régime d’Omar Bongo passé à l’opposition, est allé jusqu’à proposer aux deux protagonistes d’abandonner la politique. Une idée soulevée par Albert Ondo Ossa au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi à Libreville pour une présidentielle apaisée et sans heurts.
Pour 2023, on sait déjà après le 12e congrès du PDG qu’Ali Bongo fourmille d’envies de rempiler pour un 3e mandat à la tête du Gabon. Par contre la position de Jean Ping n’est toujours pas connu. Il en fallait moins à l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Albert Ondo Ossa, pour leur couper l’herbe sous les pieds. Les deux anciens rivaux de la présidentielle de 2016 ont été sommés par l’économiste à ne plus faire de politique pour ramener la paix au Gabon.
Albert Ondo Ossa au cours de sa conférence de presse
« J’en appelle aussi aux deux protagonistes que sont Ali Bongo et Jean Ping de faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays en se mettant tous les deux hors-jeux », a plaidé mardi l’ancien baron du parti au pouvoir au cours de sa conférence dont le thème était : « la stratégie à mettre en place en vue de l’alternance sans heurt au somment de l’Etat en 2023 ». Une stratégie qui passe ainsi par l’absence des deux protagonistes, a notamment recommandé Albert Ondo Ossa.
« C’est la seule façon de ramener la sérénité dans notre pays et de lui éviter l’image peu reluisante du feuilleton américain Dallas auprès de la communauté internationale, autrement dit la réduction des problèmes de l’Etat à ceux d’une famille », a tranché l’opposant. Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir dans le gotha politique national sur cette disqualification annoncée d’Ali Bongo et de Jean Ping.
"Cette suggestion n’a-t-elle que pour seul but de “vendre” votre image ? Car elle peut être interprétée comme voulant entraver la liberté de ces deux personnages", lui a retorqué hier Petit-Lambert Ovono, candidat déclaré à ce scrutin. Avant de conclure dans un billet sur les réseaux sociaux : "c’est que vos propos laisseraient croire que vous redoutez d’affronter ces deux concurrents politiques. Bref, que vous aurez peur d’eux, ce que je ne peux soupçonner venant de vous ».
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