Annoncé comme mort sur les réseaux sociaux suite à un AVC ce dimanche, le chanteur et icone de la musique gabonaise Vyckos Ékondo (72 ans) est bel et bien vivant. Une information démentie par le concerné lui-même, évacué au Maroc pour des soins médicaux intensifs.
Après Pierre-Claver Akendengué en août dernier qui avait été annoncé mort sur les réseaux sociaux, le tour est revenu à Vyckos Ékondo de subir le même sort. Comme une traînée de poudre, la nouvelle annonçant la mort ce dimanche 11 juin en début de soirée, du roi du Tandima, Vyckos Ékondo, s’est répandue défrayant la chronique sur les réseaux sociaux. L’homme aux 13 albums dont Otchétché, Bomongo, Lost Voices, Dibenga, Mimbo ou encore Ébando est bel et bien vivant.
Un démenti qu’a personnellement apporté l’intéressé au regard de la désinformation qui circule ci et là. Joint au téléphone par l’un de ses proches, Vyckos Ékondo avec une voix pâle, toussant comme une personne grippée, s’est étonné de se savoir mort au Gabon alors même que sa santé est scrutée au peigne fin à la clinique internationale de Casablanca au Maroc, où il est interné depuis plusieurs jours grâce aux soutien des plus hautes autorités et de ses fans.
La preuve de vie du chanteur
« J’ai eu les battements de cœur tout à l’heure. J’ai vu sur Facebook que le roi du Tandima est décédé. On t’affiche sur Facebook que t’es mort », a indiqué au téléphone Lewis à Vyckos Ékondo stupéfait. Ce fut un séisme de quelques heures qui a ébranlé la toile gabonaise en particulier. « Oh la la ! La désinformation, l’auteur va lui-même payer. J’ai été évacué au Maroc, pour suivre des soins intensifs. Je suis à la clinique internationale de Casablanca », a précisé Vyckos Ékondo dont le pronostic vital est stable.
Une situation qui remet sur la table la dangerosité des réseaux sociaux au travers des fake news. Au gré des émotions, d’aucuns s’aventurent à distiller des rumeurs sur des personnalités politiques, musicales ou cinématographiques visant à ternir leur renommée leur annonçant pour décédé. Ce cas en est un parfaite illustration. La vitesse avec laquelle des fausses informations fusent dans les réseaux sociaux, est incontrôlable pour certains état africains. Et Vyckos Ékondo en a pris coup.
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