Le métier d’influenceuse connaît une popularité croissante au Gabon, mais il est souvent associé à des controverses et des critiques. Alors que dans d’autres régions du monde, être une influenceuse est souvent considéré comme un moyen légitime de gagner sa vie en créant du contenu attractif sur les réseaux sociaux, au Gabon, cette profession est souvent stigmatisée et assimilée à de la prostitution. Qu’en est-il en réalité ?
La crise économique et les conditions de vie difficiles poussent de nombreuses jeunes Gabonaises à chercher des moyens de gagner de l’argent rapidement. Dans ce contexte, certaines choisissent de devenir influenceuses, espérant attirer l’attention et les revenus grâce à des contenus controversés ou sexuellement suggestifs. Cela a conduit à une perception négative de la profession dans la société gabonaise.
Des photos osées d’Aicha Wannel, une jeune influenceuse
Des personnalités publiques, telles que Creol et André Morgan, souvent considérées comme des pionnières du métier d’influenceur au Gabon, ont été critiquées pour leurs contenus jugés inappropriés ou trop axés sur la sexualité. Ces critiques remettent en question la légitimité de leur influence et soulèvent des préoccupations quant à l’impact de leur comportement sur les jeunes générations.
Certains activistes et blogueurs ont également exprimé leur désapprobation envers le métier d’influenceur, le qualifiant de voile masquant des activités peu louables, voire assimilables à de la prostitution. Ces critiques soulignent la nécessité d’une réflexion plus approfondie sur le rôle des influenceurs dans la société gabonaise et appellent à une prise de conscience des conséquences de leurs actions sur les valeurs morales et sociales.
La chanteuse Créol aussi
En fin de compte, la question de l’image et de l’éthique des influenceurs reste un sujet de débat au Gabon. Alors que certains voient en eux des entrepreneurs créatifs et innovants, d’autres les perçoivent comme une source de dépravation des mœurs et de promotion de valeurs néfastes. Il appartient à la société gabonaise de réfléchir à ces questions et de trouver un équilibre entre la liberté d’expression et la responsabilité sociale.
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