A son 9e jour de campagne hier, le président sortant Ali Bongo était dans la province de la Nyanga. Le candidat du parti au pouvoir qui dirige le Gabon depuis 1968, a sillonné tour à tour Moabi, Mayumba avant de clôturer ce périple par Tchibanga.
Ali Bongo qui ne croit qu’en la fidélité de la femme, a indiqué que « La femme doit être indépendante et émancipée. Venez-vous battre à mes côtés pour faire tomber les barrières ». Le candidat sortant qui joue la carte de la proximité aux cotés de son épouse, est allé à la rencontre de femmes dites "exemplaires" notamment à Tchibanga et Mayumba.
Ali Bongo joue la carte de la proximité ici à Mayumba
Selon le candidat, les femmes sont depuis 2009 au cœur de son action politique au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) et des partis alliés. Avant d’indiquer que tout serait mis en œuvre pour qu’elles aient de plus grandes opportunités et qu’enfin elles puissent pleinement jouer leur rôle d’actrice du développement de notre pays. Reconnaissant au passage que tout n’avait pas été parfait mais que les grands changements étaient déjà en marche.
Avant d’affirmer d’annoncer sa flamme pour la femme gabonaise, « J’ai besoin de vous et de votre implication car la femme est le pilier du Gabon. Sans les femmes, il n’y aura pas d’émergence ». Le candidat a par ailleurs indiqué que des efforts plus importants seront faits en termes d’investissement dans l’éducation et la formation des femmes car « ce sont les femmes gabonaises qui vont mettre le pays dans le droit chemin. Elles ne trichent pas ».
Le candidat n’aurait jamais fini son propos sans lancer à nouveau pour son principal adversaire Jean Ping qui est allé jusqu’à qualifier de "traître" : « Jean Ping a pris un aller sans retour car nous n’aimons pas les traîtres, ni les menteurs, ni les voleurs ! Qu’il apprenne à respecter les Gabonais ! Il prendra un carton rouge le 27 pour sortir du match ».
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