Les gabonais n’ont pas encore fini de condamner la sortie du leader politique de la majorité présidentielle, Max Anicet Koumba, sur ses propos tribalistes et anti-fangs que voilà que la chanteuse gabonaise Creol en remet une couche sur l’actuelle dépravation des mœurs des artistes, confondant l’art à l’indécence. En showcase dimanche soir à Libreville au mépris des restrictions sanitaires pourtant imposées par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19, la chanteuse à succès est apparue avec une tenue en dentelle qui a choqué plus d’un, provoquant l’ire non pas de ses fans mais des internautes ayant vu plusieurs extraits.
Déjà victime de la censure pour sa « téléréalité » diffusée en prime time sur la télévision publique nationale, Gabon Première, la chanteuse gabonaise Creol continue de fleurter avec l’indécence vestimentaire, son véritable métier. En showcase ce dimanche pour une soirée halloween dans un bar huppée du bord de mer de Libreville, l’artiste faite dernièrement ambassadrice touristique du Gabon par l’Agatour, est apparue avec une tenue de scène noire plus qu’osée.
Quelques images de ce show particulier
Quasiment en dentelles, laissant transparaitre son corps dont ses seins et ses fesses, l’artiste gabonaise a livré un show inattendu qui n’a pas laissé de marbre les internautes dont certains se sont inquiétés pour les valeurs que défend l’artiste. « Le pays où elle fait ses prestations, il n’y a pas de covid-19 là-bas hein ! C’est seulement à Libreville, le 2ème épicentre du virus après Wuhan », s’est indigné un internaute ayant vu des extraits de ce showcase.
« Le nom d’une danse gabonaise 🤣 que l’on exhibe les fesses DEHORS ?🙄. Même pas IKOKU », a renchéri un autre sur la tenue vestimentaire arborée par la diva. Il faut dire que les courts extraits de ce showcase parlent d’eux-mêmes sur les valeurs sociétales que défend la chanteuse lors de ses « concerts » privés. « Son contrat avec l’Agatour doit être annulé », s’est insurgé un autre internaute gabonais mécontent du spectacle peu honorant pour la femme gabonaise, à l’heure où les autorités en appellent à plus d’égalité entre les genres.
L’affiche du showcase d’hier
Diva aux bonnes mœurs ou diva de l’indécence à la gabonaise ? Seule la chanteuse aux millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses fans aussi appelés « fantastiks », sauront voler au secours de l’image dégradante qu’elle a laissée hier à la postérité.
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