Ali Bongo prend langue avec les commerçants du marché de Mont-Bouët
Quelques 250 jours après l’incident qui avait défrayé la chronique autour des commerçantes du marché de Mont-Bouët de Libreville, le président gabonais a tenu à aller à leur rencontre hier après-midi. Accompagné du ministre du Commerce et des PME, Ali Bongo est officiellement allé s’enquérir de l’effectivité des mesures gouvernementales prises dernièrement contre la vie chère.
Les sorties médiatiques présidentielles deviennent de plus en plus intermittentes à l’orée de l’ouverture de la campagne présidentielle à laquelle Ali Bongo, président sortant, est candidat à sa propre succession.
Ali Bongo échangeant avec des commerçantes
Hier, le numéro un gabonais a quelque peu entravé la circulation des usagers dans la capitale gabonaise. Et pour cause, il se rendait au principal marché de la capitale gabonaise, au marché de Mont-Bouët, s’enquérir de l’impact des mesures prises dernièrement en conseil des ministres contre la vie chère.
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« Je suis venu écouter les commerçantes et commerçants qui vendent ici et voir les difficultés qui sont les leurs. Je suis aussi venu m’assurer que le programme que le gouvernement a défini il y a quelques semaines contre la vie chère puisse être opérationnel et je voulais le contrôler moi-même », a déclaré Ali Bongo en marge de cette visite inopinée.
Aux côtés du ministre du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et du Développement des services, Madeleine Berre, Ali Bongo s’est entretenu avec les responsables des PME et TPE exerçant dans le plus grand espace commercial de la capitale. Un cahier de revendications lui a ainsi été remis portant sur les conditions de travail difficiles, l’immatriculation à la CNAMGS et la CNSS ou encore l’accès à des logements sociaux.
Le projet du Grand marché de Libreville, toujours pas livré
Avant cet échange franc avec les commerçants et responsables d’échoppes, Ali Bongo a fait le tour du propriétaire en visitant les différents étals de ce marché victime d’un incendie dernièrement. Il en a profité pour vanter la consommation de produits locaux.
Ali Bongo a dit également son désarroi sur l’envergure de ce marché pour la capitale gabonaise : « Il y a un constat qui est clair, pour notre pays, ce n’est pas un marché qui correspond à ce que nous devons attendre pour la ville de Libreville ». Rappelons qu’un projet de "Grand marché de Libreville" aurait dû être livré en décembre 2015 pour une ouverture début 2016. Ce projet est toujours en attente de matérialisation.
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