Libreville : 4 gabonais pris dans les mailles de la police pour trafic d’ivoire
Un nouveau coup de filet vient de frapper les rangs des trafiquants d’ivoire au Gabon, cette fois-ci à Libreville, la capitale. Après une traque minutieuse orchestrée jeudi dernier par la Direction de la Lutte contre le Braconnage des Eaux et Forêts, épaulée par la police judiciaire de Libreville et l’ONG Conservation Justice, quatre individus de nationalité gabonaise ont été appréhendés dans le cadre d’un réseau de trafic d’ivoire.
L’opération, menée de manière conjointe le jeudi 6 juin dernier, a abouti à l’interpellation de K.Y, M.S, K.N et K.N.F. Ces individus, présumés acteurs de ce réseau clandestin, ont été découverts en possession de quatre pointes d’ivoire entières, soigneusement dissimulées dans un sac en polyéthylène. L’arrestation de K.Y, dont le comportement éveillait les soupçons, a permis aux enquêteurs de mettre au jour ce trafic illicite.
Une vue du butin des présumés trafiquants
Interrogé sur l’origine et la destination de ces précieuses marchandises, K.Y a rapidement pointé du doigt M.S, présenté comme un intermédiaire dans la transaction des ivoires. Ce dernier, à son tour, a désigné K.N.F comme étant le véritable propriétaire des pointes d’ivoire saisies. Sans délai, les autorités ont procédé à l’interpellation de tous les suspects impliqués dans cette affaire.
Au terme des interrogatoires, les quatre individus ont admis avoir été en possession des pointes d’ivoire à un moment donné, avouant également avoir planifié leur vente dans une chambre d’hôtel. Ils ont unanimement désigné K.Y et M.S comme des intermédiaires, et K.N comme le démarcheur principal. K.N.F, quant à lui, a été présenté comme le détenteur légitime de la marchandise.
Les présumés trafiquants, K.Y, M.S, K.N et K.N.F, font désormais face à de graves accusations, notamment pour détention illégale, tentative de vente, complicité de détention et de tentative de vente des pointes d’ivoire, ainsi que pour violation des lois régissant le commerce de l’ivoire. Conformément aux dispositions légales, ils encourent jusqu’à 10 ans de prison, assortis d’une amende pouvant atteindre le quintuple de la valeur marchande des ivoires saisies, en vertu des articles 390, 392 et 396 du nouveau code pénal, ainsi que de l’article 200 du code des Eaux et Forêts.
Cette opération marque une nouvelle victoire dans la lutte contre le trafic d’ivoire au Gabon, soulignant l’engagement des autorités à protéger la faune sauvage et à punir sévèrement les criminels impliqués dans ce commerce illicite.
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