Concours d’entrée à l’ENA du Gabon : 3 300 candidats en lice pour seulement 400 places !
Le concours d’entrée à l’École nationale d’administration (ENA) de Libreville a débuté ce vendredi au complexe du lycée national Léon Mba, avec plus de 3 000 candidats inscrits qui se disputent les 400 places disponibles. Ils sont ainsi 2 200 candidats externes et 1 100 pour les internes qui frappent à la porte de l’école de la haute administration gabonaise. Après un report initial en mai dernier, les épreuves écrites se sont finalement déroulées dans un climat de compétition intense, chaque candidat espérant faire partie des rares élus à intégrer cette prestigieuse institution.
Dès la première journée, les candidats ont eu le choix entre les épreuves de droit et d’économie, deux disciplines clés pour mesurer leurs aptitudes à rejoindre l’administration publique. Cependant, le chemin s’annonce ardu : avec un taux de sélection de seulement 13%, la pression est à son comble. Chaque candidat est bien conscient que seule une performance exceptionnelle leur permettra de passer à l’étape suivante, l’épreuve orale, prévue pour les 21 et 22 août prochains.
Date | Heure | Épreuve | Catégorie |
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Vendredi 09 août 2024 | 08h00 - 12h00 | Dissertation de Droit Public ou d’Économie | Externe et Interne |
13h30 - 17h30 | Dissertation de Culture Générale | Externe et Interne | |
Samedi 10 août 2024 | 08h00 - 12h00 | Dissertation de Coopération et Intégration Régionale | Externe et Interne |
Dimanche 11 août 2024 | 08h00 - 11h00 | Résumé de Droit Public ou d’Économie | Externe |
08h00 - 11h00 | Rédaction Administrative | Interne |
Malgré quelques couacs organisationnels, notamment des absences de noms sur les listes officielles, le président du centre d’examen, Jean de Dieu Robert Mindoume Mba, a rassuré les participants en soulignant que la situation avait été rapidement corrigée. Ces erreurs, bien que mineures, rappellent la complexité de la gestion d’un concours de cette envergure, où la moindre faille peut compromettre le déroulement pour des milliers de candidats.
Le président du centre unique répondant aux questions de la presse
Les 400 places disponibles au sein de l’ENA sont le graal que convoitent ces candidats, représentant un sésame pour une carrière dans l’administration gabonaise. Ce concours, réputé pour sa rigueur, ne laisse que peu de marge à l’erreur. Seuls les meilleurs pourront espérer intégrer cette école, synonyme d’excellence et de prestige, où se forment les futurs cadres du pays.
Le report de mai dernier avait suscité des craintes quant à l’organisation du concours, mais il semble que cette décision ait permis aux organisateurs de mieux préparer l’événement. Les corrections apportées ont notamment visé à éviter les irrégularités dénoncées lors des éditions précédentes, comme la disparition de noms sur les listes. Cette année, tout a été fait pour garantir un processus équitable et transparent.
Alors que les épreuves écrites se poursuivront jusqu’au 11 août, les 3 300 candidats savent que l’enjeu est de taille. Seuls 400 d’entre eux auront l’opportunité de franchir les portes de l’ENA, un rêve qui se concrétisera pour certains, mais qui restera hors de portée pour la majorité. Les jours à venir seront cruciaux pour départager ceux qui, par leur mérite, rejoindront les rangs de l’administration publique gabonaise. Les résultats finaux seront connus cette fin de mois.
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